V Algorithme du simplexe standard
VI Dualité en programmation linéaire
''. En multipliant chaque inégalité de type ''
'' par
(-1), on peut supposer que toutes les contraintes d'inégalité
sont de type ''
''.![]() |
| Représentation graphique pour l'exemple 1 |
![]() |
| Représentation graphique pour l'Exemple 2 |
![]() |
| Représentation graphique pour l'Exemple 3 |
IV-3 Relation entre la frome canonique et standard
''. Par
conséquent, on peut affirmer que tout (PL) sous forme canonique
s'écrit sous la forme suivante :
'' (resp. ''
''),
ajouter (resp. retrancher) une variable tout en lui imposant
d'être positive. Celle-ci s'appelle variable d'écart.
0,
x2
0
est
atteint (i.e.
). Alors,
la matrice
B', obtenue à partir de
en remplaçant le vecteur colonne
Br par
Ns, est une base réalisable. La solution de base
associée à
B' vérifie
est strictement positif. Sans aucun doute, le point
construit
possède, en cas de non dégénérescence,
une valeur économique strictement meilleure que celle de
.
est atteint
soit atteint pour deux ou plusieurs
coordonnées différentes. Dans ce cas de figure, on fixe
comme critère de choix pour l'indice
r, la première
coordonnée trouvée
j qui réalise le minimum
.
Pour des raisons de stabilité numérique et par analogie avec
la méthode de Gauss avec pivot partiel,
un autre critère de choix est souvent considéré. Il consiste
à choisir
r de façon à ce que
soit le plus élevé parmi les éléments
strictement positifs.
Le critère qui fixe le choix de
ws et de l'indice
r s'appelle règle de pivotage. La règle qui prend systématique la plus grande valeur positive de
wN s'appelle
règle du meilleur coût marginal, c'est cette règle que l'on
adopte dans ce cours.
.
![]() | ||
| Z |
| y1 | y2 | ||
|
2 | 1 | 8 | y3 |
| 1 | 2 | 7 | y4 |
| 0 | 1 | 3 | y5 |
|
4 | 5 | 0 |
et en déduire l'indice
r.
D'après le même tableau, on a :
pour toutes les itérations du
simplexe. En tenant compte de l'ordre des indices
des variables de base et de
, on obtient
| y1 | y5 | ||
| 2 | -1 | 5 | y3 |
| 1 | -2 | 1 | y4 |
| 0 | 1 | 3 | y2 |
| 4 | -5 | 15 |
| ||
| = | ||
| = |
, on a :
, à chaque fois que cela
s'avère nécessaire.
| y4 | y5 | ||
| -2 | 3 | 3 | y3 |
| 1 | -2 | 1 | y1 |
| 0 | 1 | 3 | y2 |
| -4 | 3 | 19 |
| y4 | y3 | ||
| 1 | |||
| 3 | |||
|
| 2 | ||
| -2 | -1 | 22 |
| y2 | y3 | ||
| 2 | |||
|
4 | -1 | 8 | |
| 12 | -3 | -12 |
| y4 | y3 | ||
| 3 | |||
|
| 2 | ||
| -3 | 0 | 12 |
positif. Du fait que
ws = 0, la valeur de
, qui est égale à
, reste inchangée. Par suite, le point
est optimal pour (FS) quelque soit le réel
positif
.
décrit
.
| y1 | y2 | ||
| -1 | 1 | 1 | |
| -1 | 2 | 4 | |
| 1 | 1 | 0 |
parcourt l'ensemble des réels positifs. D'après la
Figure
, tous ces points sont effectivement réalisables.
, que l'on
note communément
. Par conséquent, au cours de la
prochaine itération, on aura
| ws | Z |
par sa valeur
, on obtient les mêmes formules qui
régissent une colonne de
en dehors de la colonne du
pivot. Maintenant, l'élément en bas à droite du tableau simplexe, à
savoir
Z, se calcule itérativement via la relation
ou
selon que le probème
étudié soit de type maximisation ou minimisation. En tenant
compte de l'expression de
, il est facile de constater que
la formule
s'identifie à la formule
relative à un élément de symbole ''
''. Afin de garder les
mêmes formules, il est souhaitable de remplacer
Z par
-Z
lorsqu'il s'agit d'un probème de type maximisation. Au niveau de
l'implémentation sur machine, il est commode de définir une
matrice, que l'on note
H, qui contient les éléments
,
,
wN et
Z :
est atteintPrimal | Dual |
| - Maximisation | - Minimisation |
| - Coefficients d'objectif | - Second membre |
| - Second membre | - Coefficients d'objectif |
| - Matrice régissant les contraintes | - Matrice transposée |
- Relation liant les contraintes
| - Nature des variables
|
- Nature des variables
| - Relation liant les contraintes
|